par Sébastien Rivard, coordonnateur du RIOCM, Bulletin de liaison de décembre 2009
Premiers témoins sur le terrain des impacts de la détérioration du contexte économique sur la population et du manque de ressources de l’État pour les services sociaux, les organismes communautaires autonomes de Montréal sont traversés, depuis de nombreuses années, par d’importantes tensions entre la prise en charge de la population et la lutte sociale. Issus à l’origine des nouveaux mouvements sociaux suite à la révolution tranquille au Québec, les organismes communautaires ont mené de nombreuses luttes pour que l’État mette en place des politiques sociales progressistes permettant concrètement la réalisation des droits collectifs fondamentaux (note 1).