Réunis en un colloque organisé par le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN (CCMM-CSN), le Regroupement des organismes communautaires famille de Montréal (ROCFM) et le Regroupement intersectoriel des organismes communautaires de Montréal (RIOCM), près de 200 participant-es provenant du milieu syndical, communautaire et institutionnel ont pu découvrir quelques nouvelles pièces du casse-tête de ce qui apparaît comme la nouvelle vague de la gouvernance du social au Québec et qui passe de plus en plus par les fondations.
Celles-ci se positionnent sur l'échiquier à titre de bailleurs de fonds pour plusieurs organismes communautaires et organismes d'État - écoles, centres de services sociaux et de santé, Institut national de santé publique, Institut de la statistique du Québec. Au-delà du financement, elles définissent de plus en plus les orientations et les actions de l'État. De plus, comme cela fut démontré pour le ministère des Transports, les ministères à vocation sociale laissent eux aussi l'expertise des employé-es de l'État se perdre au profit du privé.